Difficile d’illustrer notre actuelle place Brossolette car à l’époque ce n’était qu’une étendue déserte...
Le chemin à droite du château menait à la ferme Fanost dont il ne reste aujourd’hui que les bâtiments de l’«espace Foullon».
Il permettait, lorsque la grille du château était ouverte, d’accéder plus rapidement à la place Monconseil (aujourd’hui place Lucien Boilleau) ou à l’école, pour les plus jeunes.
Plus tard ce chemin deviendra l’extension de l’avenue de la République.
Sur cette place se trouvait un lieu de rendez-vous : Le Café «Lauby», baptisé du nom de son propriétaire qui exerçait la profession de maçon, pompier volontaire et à l’occasion…collecteur d’ordures ménagères qu’il transportait au bois des sables après un tri «sélectif» !
A gauche, la rue du Parc, aujourd’hui rue Gabriel Péri. Quelques habitants du lotissement de Morangis Cottageposent sur la rue Edmond Rostand.
Cette maison, largement transformée, existe toujours. Le petit garçon à gauche de la photo est Guy Picot, à ses côtés Paule Sauneron. A droite de la photo Henry Lauby est assis, son fils Jacques sur ses genoux. Paul, son fils ainé, est debout, tout à coté de sa mère.
(Photo prise en 1928 depuis la place)
Avant de prendre la configuration que nous lui connaissons aujourd’hui, la place Pierre Brossolette sera transformée une première fois, au milieu des années soixante, lors de travaux d’assainissement
et de la pose des canalisations d’eaux usées et pluviales.
Elle sera coupée en son milieu par l’avenue de la République.
La place Brossolette avant les travaux. La rue Alfred de Musset coupe la rue Edmond Rostand pour rejoindre l’avenue de la République.
Cliché de 1967. On aperçoit les bâtiments du groupe d’habitations «Warabiot» nouvellement construits.
En 1989 les bâtiments qui abriteront la nouvelle poste, en remplacement du bureau de Pierre Loti (aujourd’hui Centre Pierre Loti) devenu trop petit et inadapté seront érigés sur le terrain entouré de palissades.
Cliché de 1989. Les travaux d’aménagement de la place sont maintenant terminés. La mercerie est toujours debout, mais laissera bientôt la place à un parking.
Départementalisation des secours oblige, la caserne des pompiers a disparu et dégage ainsi la vue sur la salle des fêtes.